Revue de presse
Stress, anxiété, déprime… depuis le début de la crise sanitaire, le moral des étudiants est mis à rude épreuve. Comment gérer la situation ? Quelques astuces pour vous aider à vous apaiser.
73 % des jeunes se disent avoir été affectés psychologiquement, affectivement et physiquement par la crise liée au Covid-19. Cours à distance, absence de vie sociale, précarité croissante… le contexte est complexe. Nadine Sciacca, psychothérapeute, explique que l’incertitude dans laquelle nous vivons est perçue comme un danger par notre cerveau et génère donc de l’angoisse. Entretenir sa santé mentale est donc indispensable pour soulager les maux du quotidien.
Prendre de la distance avec les pensées anxiogènes est une première étape. « Essayez la méditation de pleine conscience grâce à des applications qui proposent des exercices gratuits comme Petit Bambou ou Mindful Attitude », conseille Nadine Sciacca. Cette pratique peut vous faire réaliser que votre manière de percevoir la réalité n’est pas la bonne.
« Notre cerveau comprend un mécanisme particulier qu’on appelle le biais de négativité, explique la spécialiste. S’il vous arrive plusieurs choses sympathiques dans la journée mais une chose négative, le soir avant de vous endormir, vous allez penser au négatif. Dans une période comme celle que l’on vit aujourd’hui, c’est important de réorienter sa pensée vers du positif. »
Adonnez-vous, par exemple, à un exercice de psychologie positive : écrivez les trois meilleurs moments de votre journée avant le coucher. Votre humeur n’en sera que meilleure au fil des jours.
Sommeil, sport et relaxation
Votre forme physique ne doit pas être délaissée. « Avoir un bon sommeil est la clé, car c’est en dormant que l’on "digère" les émotions de la journée », insiste Nadine Sciacca. Pour cela, évitez les écrans une heure avant le coucher, dormez dans le noir complet et éteignez votre portable. « Le sport est aussi bon pour le corps, l’esprit, le moral et permet d’oxygéner notre cerveau », rappelle la psychothérapeute.
Apprendre à contrôler sa respiration peut aussi changer votre quotidien. La cohérence cardiaque est une méthode de relaxation efficace pour évacuer le stress. « L’application RespireRelax+ est gratuite et va vous permettre de faire des séances de cinq minutes, confie Nadine Sciacca. Cela permet de se détendre à chaque moment de la journée : avant un partiel, après un conflit avec son coloc… »
Maintenir un lien social
La psychothérapeute insiste : malgré la pandémie, il faut garder le contact. « Pour les gens qui se sentent seuls, le bénévolat peut être une très bonne solution. Participer à des maraudes, par exemple, peut redonner du sens à votre vie et encourager les échanges. »
Enfin, il faut pouvoir être soutenu lorsque le besoin s’en fait ressentir. Le site soutien-étudiant.info liste tous les numéros d’écoute et les structures de soutien psychologique gratuits pour les étudiants (services de santé et bureaux d’aide psychologique universitaires, centres médicopsychologiques...) en fonction de votre lieu d’étude. L’occasion de découvrir d’autres conseils et surtout d’échanger sur vos pensées, vos émotions et votre vie.
Un chèque psy pour les étudiants
Depuis le 1er février, les étudiants qui en ont besoin peuvent bénéficier de trois consultations gratuites de quarante-cinq minutes avec un psychologue, un psychothérapeute ou un psychiatre. Pour en bénéficier, il suffit de prendre rendez-vous avec un médecin généraliste au sein du service de santé universitaire qui vous orientera vers un professionnel de santé spécialisé. Plus d’informations sur le site etudiant.gouv.fr.
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La sortie de confinement et les incertitudes l’entourant provoquent craintes et angoisses. Décryptage.
Si certains sont soulagés de retrouver une certaine liberté avec le déconfinement, d’autres peinent encore à se réjouir. Selon un sondage réalisé par Elabe, rendu public par BFMTV mercredi dernier, deux personnes sur trois (67%) sont même inquiètes face cette perspective.
Lâm fait partie de cette majorité anxieuse. Après deux mois passés à respecter scrupuleusement le confinement, elle craint désormais de ressortir. « Plus on s'approche de cette date, pourtant synonyme de liberté, plus j'ai envie de rester cloîtrée chez moi », confie-t-elle dans un post de blog publié la semaine dernière qu’elle a accepté de partager avec ELLE.
L’angoisse de la promiscuité dans les transports
Matériellement, elle ne s’estime pas prête à affronter le risque infectieux. « Nous n'avons encore aucun masque ». La ruée vers le Graal dans les supermarchés et pharmacies ne la rassure pas. « Je ne sais pas si nous en trouverons. Je pourrais bien essayer d'en fabriquer moi-même mais je ne suis même pas sûre d'avoir assez de tissu, il faudrait que je les couse à la main car je n'ai pas de machine à coudre, et seront-ils dans les normes niveau protection ? », se questionne-t-elle.
Son autre point d’inquiétude se focalise sur les transports en commun. Grande habituée du RER, dans lequel elle passe chaque jour deux heures pour se rendre sur son lieu de travail, elle pointe la difficulté d’établir une distanciation sociale dans ces lieux clos. « Comment respecter le "un siège sur deux" alors qu'on n’a déjà pas suffisamment de place en temps normal, et même en restant debout ? » Une crainte qu’elle partage avec 83% des Français, selon le sondage Elabe.
Une réaction saine
Cette montée d’angoisse n’a rien d’anormal selon Nadine Sciacca. « C’est même sain », rassure la psychothérapeute. « La peur peut être une bonne conseillère, c’est une fonction utile pour la survie de l’espèce. Elle permet la prudence et l’évitement du danger : c’est cela qui va nous pousser à respecter les distances et les gestes barrières. » Elle souligne aussi que cette angoisse montre « notre difficulté à vivre l’incertitude ». Un besoin de tout maîtriser qui peut générer des troubles anxieux et de la détresse psychologique. « Le besoin d’hyper contrôle dans une crise où l’on navigue à vue nous fait justement perdre le contrôle. Le lâcher-prise va nous redonner de la maîtrise. Il est important de se rappeler que nous avons des ressources. Gardons confiance en nos capacités d’adaptation. »
« Ruminations anxiogènes »
Pour surmonter cette épreuve, Nadine Sciaccia rappelle quelques préceptes stoïciens : « Essayons de distinguer ce qui dépend de nous et les choses sur lesquelles, nous n’avons aucune prise. Est-ce que mes réflexions me permettent de me sentir un peu mieux ? Est-ce que j’ai une vision un peu plus claire de la situation ? Est-ce que cela m’aide à avoir des pistes de solutions, d’actions concrètes ou non ? » Dans le cas où les réponses à ces trois questions sont négatives, elle préconise d’essayer de stopper ces « ruminations anxiogènes » en pratiquant une activité physique, de la méditation ou tout simplement en couchant ses angoisses sur le papier.
Sortir du cocon
La fin du confinement sonne aussi comme un retour à un quotidien pas forcément attendu, ni désiré. « J’ai pris goût au petit cocon dans lequel je me suis enfermé pendant ce confinement et je suis stressé à l’idée de reprendre petit à petit la vie active et les transports », concède à ELLE, Guillaume, étudiant à Toulouse. « C’est le bon côté de la crise », décrypte la psychothérapeute. « Certains ont peut-être redécouvert un rythme, des plaisirs simples, de la disponibilité », se réjouit-elle. Une façon de pointer le positif pour ceux qui ont eu la possibilité de rester chez eux, sans absorber une charge de travail supplémentaire. « Un des enjeux de la sortie de crise est d’organiser une vie qui permet de cultiver ces découvertes », conclut-elle.Par
(article paru sur le site elle.fr, ecrit par Amandine Seguin , photographie © Florent Bardos / ABACA
" Coronavirus : six conseils pour rester zen pendant le confinement "
Une intervention pour le site Elle.fr
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" Comment se débarrasser du syndrome de l'imposteur "
Une intervention pour le site aufeminin.com
L'article complet ici
"Quand devoir faire un choix devient un casse tête". Ceci est le thème de ce nouvel article paru dans Le Temps.
Lire l'article ici
Intervention radio dans l'émission La vie en Bleu sur France Bleu Auxerre.
Le thème ? Le monde du travail est-il un univers impitoyable?
Beaucoup considèrent le burnout comme le mal du siècle Les syndromes d'épuisement professionnel ne cessent de se multiplier. Même si le terme est quelque peu galvaudé, il s'applique à tous les métiers. Comment reconnaitre les situations de burn out? Peut-on s'en prémunir?
Ecouter l'émission ici
Présentation du livre "Comment prendre de bonnes décisions"par le site internet Transition Plus, conseiller et accompagnateur dans les nouveaux choix de carrière.
Article à découvrir ici.
Présentation du livre " Comment prendre de bonnes décisions " par le site Les chroniques du Renard.
à découvrir ici
Intervention de Nadine Sciacca dans un article paru dans Les Echos sur le thème du départ des salariés qui restent mal gérés.
Interview de Nadine Sciacca parue en Mai 2017 dans le journal Le monde.
Lire l'article ici
Nadine Sciacca nous donne son avis sur le thème de l'indécision. Voir l'article complet.
Article paru dans le Figaro Madame, "6 conseils pour bien s'intégrer dans une entreprise"
Nadine Sciacca nous livre ses 6 conseils pour bien s'intégrer dans une entreprise sur Le Figaro Madame.
Interview de Nadine Sciacca parue en septembre 2016 dans le journal luxembourgeois Lëtzebuerger Journal
Intervention dans l'émission "La vie du bon côté" sur la prise de décision sur la radio RTBF.
Comment décider dans un environnement complexe ?
Décider dans un environnement complexe et incertain augmente le risque de faire des erreurs de jugement.
Aujourd’hui je vous parle d’une découverte littéraire intéressante « Comment faire de nos émotions nos meilleures alliées » où comment transformer nos émotions négatives en émotions positives...
Publication dans le Janette Magazine en février 2016 à l'occasion de la sortie du dernier ouvrage de Nadine Sciacca, "Comment prendre de bonnes décisions".
« Quand décider seul ? Quand décider dans l’urgence ? Faut-il faire confiance à son intuition? Prendre la bonne décision : pour nos ancêtres, c’était assez simple. Ce tigre à dents de sabre à l’air affamé. Dois-je monter dans un arbre? Oui...
Nadine Sciacca est co-auteure, avec Marie-Agnès Martin, d’un livre intitulé Comment faire de nos émotions nos meilleures alliées. Après plusieurs années en tant que manager dans la communication, Nadine s’est formée à la thérapie systémique et à l’approche cognitivo-comportementale....